8 novembre 2024
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Contraindre les Députés suppléants à la soumission totale à la volonté du Gouverneur est un acte d’insalubrité politique.

« Jamais dans ma vie, je n’ai eu à me placer face au miroir comme ce matin pour me demander si c’est moi ou c’est quelqu’un d’autre ».

J’ai fait cette réflexion amère en me glaçant le visage. J’ai eu honte de moi même face au chantage sur la sécurité de mon emploi. Il y a quelques jours.

3 collègues Députés m’ont appelé pour me faire part de leur indignation d’être obligés de signer un document, sans voir les précédentes signatures, ni le contenu dudit document, soi-disant c’est pour un pseudo renouvellement de loyauté et de confiance envers le Gouverneur Guy BANDU.

Pince sans rire, il a personnellement appelé certains collègues Ministres pour leur obliger de signer cette monstruosité qui n’est qu’une conspiration contre la démocratie parlementaire.
Toute honte bue, j’ai pris le courage d’échanger avec les collègues qui m’ont exprimé le même dégoût pour ce mépris du Gouverneur du Kongo Central.

Les Élus du Kongo Central, le Sieur Excellence nous a appelé pour nous prévenir du remaniement qu’il fera au mois de Juillet.

Hélas, pour nous qui avions laissé nos suppléants, il nous demande carrément de les obliger de signer le départ du Président VUEMBA, au cas contraire, la porte sera grandement ouverte pour notre retour à l’organe délibérant, ignorant qu’à l’exception de 2 ou 3 collègues qui sont en bon terme avec leurs suppléants, nous autres, sommes devenus les premiers adversaires de nos suppléants dans nos bases respectives.
Chacun sait parfaitement que notre mot d’ordre ne sera pas respecté.

Voilà la réalité, torturé par les médisances d’une part et par les rumeurs qui circulent dans les territoires d’autre part, à propos notamment des nouvelles jeeps qui occasionnent des batailles rangées comme des diablotins dans les États majors.

Devons-nous, nous agenouiller devant les suppléants pour garder nos macarons, alors que nous n’avons même pas des frais de fonctionnement au gouvernement, s’interroge t-il.

On ne corrige pas la vérité, nous demander de donner le mot d’ordre à nos suppléants c’est nous pousser à trouver les vierges dans la maternité, une chose horrible.

La rédaction

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