Ces inquiétudes font surface après que les membres de l’Assemblée plénière de la CENI aient effectué des missions de supervision managériale à travers le territoire national.
L’objectif de ces missions était de garantir le succès des opérations de dépôt et de traitement des candidatures pour les élections législatives, qui avaient débuté le 25 juin.
Malheureusement, les membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Kinshasa et dans d’autres provinces ont fait ce constat âpre lors de la session plénière tenue à Kinshasa.
La plénière de la CENI a noté une lenteur générale dans le dépôt des dossiers des candidats indépendants ainsi que des partis et groupements politiques.
“Les candidats nationaux ont la date limite pour postuler jusqu’au 15 juillet. Ils feraient mieux d’être à l’heure, d’autant plus qu’il n’y a aucun espoir d’être en retard.” C’est en tout cas ce qu’a annoncé la CENI dans un communiqué publié le lundi 10 juillet 2023.
Dans l’entre temps, la CENI réitère qu’aucune prolongation ne sera accordée en raison des impératifs explicites du calendrier », a averti la rapporteure de la Centrale Électorale Patricia Nseya dans le communiqué.
En savoir plus, Selon nos sources, moins de cinq mille fichiers ont été enregistrés à travers le pays cinq jours avant la fermeture de BRTC.
Pour faire une petite comparaison, lors de l’élection de 2018, il y avait près de dix mille candidats inscrits à la même période sur un total de quinze mille trois cent cinquante et cinq (15 355) candidats qui ont été retenus à coup sûr.
Cela a conduit certains analystes à prédire qu’il y aura moins de candidats cette année.
La rédaction