10 novembre 2024
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Cette analyse part d’un constant amer fait par notre rédaction sur la discordance et les conflits d’intérêts entre les candidats députés ou sénateurs élus, de surcroît tutilaires de mandats et leurs suppléants.

Pour la plupart de cas, Beaucoup de suppléants abusent de la confiance placée en leurs personnes par les candidats députés ou sénateurs élus aussitôt qu’ils remplacent ces derniers au parlement.

En République Démocratique du Congo, les cas sont légions que ce soit au niveau de la chambre basse tout comme à la chambre haute du parlement.

Il y’a des candidats députés ou sénateurs élus qui se se retrouvent parfois dans une position qui les empêche d’exercer les mandats parlementaires et qui regrettent aujourd’hui le choix de leurs suppléants en raison de non respect des engagements signés Mutuus consensus pour la pérennisation de leurs visons depuis la base en vue d’une réélection.

Une situation qui inquiète plusieurs élus à l’approche des élections. Certains suppléants sont mêmes devenus des adversaires politiques farouches aux titulaires de mandats parlementaires pour lesquels ils sont bénéficiaires.

Les actuels suppléants ne se réservent plus d’affronter visiblement les candidats députés élus, titulaires de mandats dont ils exercent par empêchement de ces derniers en raison de régimes d’incompatibilité né du principe de la séparation du pouvoir de Montesquieu.
Ils créent des bases parallèles en leurs noms et pour leurs comptes sans en  évoquer les noms des titulaire de mandats qui sont les seuls comptables devant la population.
Ils se sont inscrits dans la logique d’anéantir les députés ou sénateurs, titulaires des mandats devant leur base électorale dans l’esprit de devenir des élus du peuple étant donné qu’ils sont déjà candidats à la course.
D’autres sont mêmes arrivés jusqu’en justice pour les conflits d’intérêts.
D’autres encore, ont même contribué voire empêché le regain de sièges aux députés ou sénateurs élus (titulaires de mandats) au parlement après la fin des fonctions de ceux-ci comme membre de l’exécutif tant national que provincial.

Les émoluments d’ailleurs n’en parlons car c’est la racine de tous les conflits pour la majorité cas. Rares sont les suppléants qui rétrocèdent un montant consistant aux titulaires de mandats pour lequels ils sont payés.

Le Kongo Central n’est pas en reste face à ce fléau, tous les titulaires des mandats de députés provinciaux, devenus membres du gouvernement provincial, sont en conflit d’intérêts avec leurs suppléants sauf quelques deux cas isolés que nous avons identifiés pour lesquels les députés et les suppléants sont membres d’une même famille.

En revanche, il existe aussi des suppléants qui loyaux et honnêtes envers eux mêmes qui jouent pleinement les rôles comme il faut, malheureusement ils sont devenus des denrées rarissimes.

C’est ainsi qu’un bon nombre de candidats à la députation nationale voire provinciale ont jugés de choisir pour suppléant, membre de leur famille pour être à l’abri de tout conflit d’intérêts bien que même en étant de la  famille le conflit d’intérêts peut toujours naître.

Se servant de pour béquilles l’article 13 de la Constitution du 18 février 2006, qui dispose :

“Aucun Congolais ne peut, en matière d’éducation et d’accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l’objet d’une mesure discriminatoire, qu’elle résulte de la loi ou d’un acte de l’exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique.”

Les candidats députés ou sénateurs qui se sentent pas trop rassurés sur les choix d’un suppléant ont donc la latitude de choisir un membre de leur famille sans aucune conséquence de Droit.

Quoi qu’on dise sur les candidats députés qui ont choisi pour suppléants les membres de leurs familles, le choix d’un membre de famille à la suppléance pour un candidat député ou sénateur présente moins de risques politiques qu’une simple connaissance ou ami bien que cela se présente aussi comme un sentiment d’égo centré sur la famille d’abord.

Pour peaufiner à titre conclusif, un candidat député ou sénateur élu qui a pour suppléant un membre de sa famille aura moins de souci que celui qui pour suppléant une connaissance soit ami une fois qu’il céder son siège en cas d’incompatibilité voire empêchement de cumul des fonctions.

Réel Lutete

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