3 décembre 2024
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Dikembe Mutombo, l’un des meilleurs contreurs de l’histoire du basket, est décédé ce lundi. Le Congolais de 58 ans souffrait d’une tumeur au cerveau.

Figure de la NBA des années 1990 et considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de l’histoire, Dikembe Mutombo est décédé ce lundi à l’âge de 58 ans, des suites d’une tumeur au cerveau. Drafté en 1991 après avoir joué trois ans pour la prestigieuse université de Georgetown, le pivot congolais a évolué 19 saisons dans la grande ligue américaine, à Denver, Atlanta, Philadelphie, New York et Houston où il a fini par prendre sa retraite en 2009, à l’âge de 42 ans.

Il a été élu meilleur défenseur de l’année quatre fois (1995, 1997, 1998, et 2001), un record qu’il partage avec Ben Wallace et Rudy Gobert. Grâce à taille (2,18m) et à sa longévité, il a achevé sa carrière au 20e rang des meilleurs rebondeurs de l’histoire de la NBA, et est surtout son 2e contreur le plus prolifique (3289 blocks) derrière Hakeem Olajuwon. Après chacun de ses contres, il avait pris l’habitude de remuer son index, l’air de dire « non, non » à son adversaire, un geste que la NBA avait fini par interdire pendant quelques années avant de le tolérer à nouveau. Sélectionné au All-Star Game à huit reprises, Mutombo a joué deux Finales (en 2001 et 2003) sans gagner de titre, et son emblématique numéro 55 a été retiré par deux franchises, les Nuggets et les Hawks.

« C’était un humanitaire dans l’âme »

Après sa carrière, Mutombo est devenu l’un des ambassadeurs internationaux de la ligue et s’est impliqué dans plusieurs missions caritatives d’envergure.

Il a notamment financé en 2015 la construction d’un hôpital près de Kinshasa, à hauteur de 29 millions de dollars. « Il a consacré son coeur et son âme à aider les autres, lui a rendu hommage Adam Silver, le patron de la NBA. C’était un humanitaire dans l’âme.

J’ai eu le privilège de voyager à travers le monde avec Dikembe et de constater par moi-même l’impact qu’avaient sa générosité et sa compassion sur les gens, avec son sourire contagieux et sa voix profonde. Je fais partie des nombreuses personnes dont la vie a été touchée par le grand coeur de Dikembe et il me manquera beaucoup. »

La rédaction

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