« La poésie est un trésor commun à toute l’humanité » disait Johan Wolfgang von Goethe, figure emblématique de la littérature allemande. Il découvre très tôt en lui la passion littéraire, Hervey N’GOMA consacre son énergie et son temps à griffonner timidement des petits poèmes qu’il garde pour lui-même avant de découvrir dans son étude de la versification française, la forme Acrostiche qu’il va commencer à employer pour rendre hommage à ses premières muses.
Maniaque de littérature, il va se remarquer dans sa ville d’origine de Boma comme un passionné de la lecture qui ne manque jamais des ouvrages entre ses mains et qu’il lit presque partout et à tout moment. Il développe ses connaissances en littérature avant de s’embarquer pour Kinshasa dans le but étonnant de donner libre cours à sa carrière littéraire.
Ce qui avant paraissait comme une blague ou bien pire, comme une folie commence à prendre corps et forme, d’abord avec la publication en 2018 de son premier recueil de poèmes AFRIQUE MON AFRIQUE paru aux éditions de l’Erablière au Québec avant de rejoindre le domaine de l’écriture sur les Arts par le canal du sculpteur congolais de renommée mondiale, Freddy Tsimba celui-ci va illustrer son premier livre. Il devient au-delà du poète, un théoricien d’art avec dans son actif des centaines de textes sur l’art toute discipline confondue dont le catalogue de la méga exposition Stimmen aus Kinshasa, les voix de Kinshasa qui a réuni 24 artistes congolais au Grassi Muséum à Leipzig en Allemagne.
Dans l’entre temps, il donne de la lumière à L’Acrostiche qu’il va imposer dans la société congolaise et qui va le permettre de rencontrer plusieurs autorités et personnalités du pays et de sa province d’origine le Kongo Central. Un courage exceptionnel et une détermination sans faille le caractérisent avec une intelligence pointue qui ne laisse pas indifférent.
5 ans après la publication de son dernier livre, le voilà qui revient sur le marché du livre avec le recueil de poèmes CRIS DE MES ENTRAILLES, livre d’une profondeur lyrique inépuisable qui passe des soupirs, à la nostalgie avec une mélancolie propre aux poètes romantiques. Un chant d’espoir des lendemains meilleurs.
La rédaction