Il y’ a de cela deux mois que les importateurs souffrent au poste frontalier de Lufu en raison de beaucoup de tracasseries qui ne cessent de naître du jour au lendemain.
Selon les informations recueillies, Après avoir rempli toutes les formalités d’usages reconnues dans le circuit douanier et conformément à la législation en vigueur en République Démocratique du Congo en la matière, les importateurs font face aujourd’hui à une taxe dénommée Kitunga ya Mokonzi qui pourtant n’existe nulle part dans la loi.
Le payement de la taxe Kitunga ya Mokonzi est devenue la condition sine qua non instaurée dans le poste frontalier de Lufu sans laquelle aucun véhicule ne pouvait être libéré par les agents de la DGDA.
Elle s’élève à 1000$ pour chaque véhicule ayant un container de 40 pieds ou de 20 pieds.
Les importateurs pointent du doigt un certain Kinkela, receveur de la DGDA qui perçoit cette taxe illégale depuis plus deux mois et qui certainement serait en intelligence avec son Directeur Provincial, consulté plusieurs fois par ces derniers sans aucune suite favorable.
Pour l’heure, plusieurs véhicules sont bloqués au poste frontalier de Lufu faute de payement de la taxe Kitunga ya Mokonzi pourtant illégale.
Aussi faudra-t-il signaler que les agents de l’OCC ne sont pas en reste car eux aussi exigent 100$ par véhicule que un certain Jean perçoit à travers ces services avant de procéder à la main levée du véhicule.
Décontenancés et dépassés par les tracasseries en répétition, ces importateurs lèvent la voix et dénoncent cette escroquerie à grande échelle qu’ils subissent et qui paralyse le climat harmonieux des affaires dans cette partie de la République Démocratique du Congo.
Signalons qu’avec un passage de plus de 250 véhicules au poste frontalier de Lufu chaque jour, le receveur de la DGDA, pointé du doigt aurait perçu 250.000$ par jour,1.750.255$ par semaine et 7.500.000$ par mois sans savoir la direction que prend cette somme faramineuse.
Il est impérieux que les services compétents diligentent une enquête sérieuse aussi vite que possible pour mettre fin à ce circuit mafieux assimilable à l’escroquerie que subissent les importateurs.
John Kabongo, Bruxelles