14 octobre 2024
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D’entrée de jeu, il faut dire que il y a un climat morose entre le Gouverneur de province Guy Bandu Ndungidi et son Vice Gouverneur Grâce Bilolo Masuangi, tel que nous l’avons signalé bien longtemps à l’aube de leur mandat.

Le Vice Gouverneur congo de faire face a une ribambelle des stratégies nocives tendant a noyé sa carrière politique, victime de plusieurs humiliations et injustices dans le Kongo Central, il n’a pas baisser le bras et est dans une posture d’un guerrier qui n’a plus rien à perdre.

Il force le respect et l’admiration devant la population du Kongo Central en quête d’un changement radical à la tête de la province au point d’être considéré un caillou dans la chaussure du camp de son colistiers, Guy Bandu de Ngidi,Gouverneur en place.

Ayant réagi farouchement face a l’inconsidération et le manque de respect flagrants que d’aucuns qualifient d’outrage à l’autorité, Le Vice Gouverneur n’a pas digéré que son subalterne, Cédric Dionso Directeur de Cabinet du Gouverneur, l’informe au sujet de l’intérim confié abusivement et au mépris de la loi à son ministre provincial de Budget et finances en l’absence du Gouverneur rappelé à Kinshasa pour un dossier sécuritaire sur les atrocités de Kimpese, alors que celui qui devrait l’assumer de façon automatique, via WhatsApp.

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Maîtrisant profondément les rouages et pertinence du administratif congolais, Le Vice Gouverneur du Kongo Central, Grâce Bilolo Masuangi va relever plusieurs incongruences dans le message lui envoyer par son Directeur de Cabinet via WhatsApp et en a profité pour lui enseigner le Droit Administratif pure.

Un subalterne, Directeur de Cabinet peut-il informer son autorité hiérarchique, Vice Gouverneur Grâce Bilolo Masuangi sur une importante décision avec légèreté via WhatsApp ?

La réponse est NON.

Le message WhatsApp du Directeur de Cabinet du gouverneur de Guy Bandu Ndungidi,Cédric Dionso à son Chef hiérarchique Vice-Gouverneurs Grâce Bilolo Masuangi
Le message WhatsApp du Directeur de Cabinet du gouverneur de Guy Bandu Ndungidi,Cédric Dionso à son Chef hiérarchique Vice-Gouverneurs Grâce Bilolo Masuangi

Les réseaux sociaux ne sont des voies appropriées pour communiquer une information aussi importante à son autorité hiérarchique.

Le respect de la règle administrative voudrait que chaque message qui est destiné à une autorité lui soit signifié, en espèce, matériellement et non virtuellement.
WhatsApp n’est pas un canal à travers lequel on peut signifier une décision à son chef.

C’est ici l’occasion pour le Directeur de Cabinet du Gouverneur du Gouvernorat du Kongo Central Cédric Dionso d’entrer un peu plus profondément dans les études du Secrétariat d’administration, estiment les observateurs.

Après avoir reçu le cours du Droit administratif dans ses notions rudimentaires par le Vice Gouverneur du Kongo Central, qui fait d’office son professeur et trempé de honte de honte d’être enseigné par un non juriste, le Directeur de Cabinet du Gouverneur, juriste de son état va opter pour le dilatoire dans sa correspondance d’accusé de réception pour tenter de justifier ses insuffisances notoires.

Dans cette correspondance considérée comme un torchon imbibé d’imbroglios pour la plupart des experts en Droit administratif, notre rédaction, c’est penché également à l’examen approfondi, afin d’en dégager la ratio.

Examinant l’introduction de ladite correspondance que nous avons mis au bas de notre analyse, le Directeur de Cabinet du Gouverneur, Cédric Dionso dit qu’il n’est pas l’auteur de la décision de confier l’intérim à Son Excellence Monsieur le Ministre du Budget et des Finances. Et que si cette décision ne convienait pas au VG, Il est loisible qu’il s’adresse directement à Son Excellence Monsieur le Gouverneur afin de connaître ses motivations quant à ce.

La question de l’interim du Vice Gouverneur est bel et bien réglée par la règle de Droit, qui retrace de façon limpide les attributions du Vice Gouverneur, entre autres :

-Le vice Gouverneur assiste le Gouverneur dans l’exercice de ses fonctions.

-Il s’occupe des tâches spécifiques qui lui sont confiées par le Gouverneur.

-Il le remplace en cas d’absence ou d’empêchement (Cfr L’ouvrage, Guide à l’usage des autorités territoriales. Page 40)

Rappelant, à son chef Hiérarchique, le Vice Gouverneur, à travers ce que les observateurs considèrent de torchon, les prescrits l’article 22 de l’Arrêté provincial N°090/BIS/CAB.GOUV/KC/101/2022 du 26 août 2022 portant organisation et fonctionnement du cabinet du Gouverneur libellé:

« Les membres de Cabinet du Gouverneur de Province qui ont un intérêt personnel dans une affaire soumise au cabinet doivent s’abstenir de traiter ou de prendre part aux délibérations y relatives.
Ils sont tenus d’en faire part au Gouverneur de Province. »

Sur ce point, le Directeur de Cabinet du Gouverneur Cédric Dionso a tapé totalement à Côté, d’abord du point de vue de la forme.

Un subalterne ne peut parler à son chef hiérarchique des termes « J’attire votre attention… ».
C’est de l’impolitesse, pure et simple.

Sur le fond, l’article 22 de l’arrêté sus évoqué ne concerne pas le Vice Gouverneur dans la mesure où il n’est pas un membre du Cabinet du Gouverneur mais son Substitut en d’empêchement.
Ceux qui sont nommés par arrêté, qui sont membres du Cabinet du Gouverneur à l’instar des ministres provinciaux.

On ne peut donc pas se prévaloir turpitudement d’un arrêté provincial comme argument à l’attention du Vice Gouverneur, qui du reste est investi par une ordonnance présidentielle au même titre que le Gouverneur de province.

S’agissant d’absence ou d’empêchement du Gouverneur de Province et du Vice- Gouverneur,
Cédric Dionso d’appui s’appuie sur l’article 20 du même arrêté pour dire que l’intérim est assuré par le Ministre Provincial ayant préséance.
Le Gouverneur de Province, en sa qualité de Chef de l’Exécutif provincial, peut donc parfaitement décider de confier expressément l’intérim au Ministre préséant, dès lors qu’il constate souverainement une situation d’empêchement en ce qui concerne le vice-gouverneur.

D’après notre lecture, l’article 20 de l’arrêté évoqué par le subalterne hiérarchique du Vice Gouverneur de Province, Cédric Dionso, dans le cas échéant n’a pas sa raison d’être.

Le Gouverneur de province étant rappelé d’urgence à Kinshasa, en sa qualité l’autorité provinciale est aussi député national et provincial dont le mandat n’a pas encore était validé.

Son Vice Gouverneur est à dans le chef lieu de la province quoi que membre du « Bureau Provisoire de l’assemblée provinciale ».

N’étant pas empêché, rien ne pouvait l’entraver à assurer l’intérim du Gouverneur qui se journe à Kinshasa.

Aussi, il n’appartient pas au Gouverneur de Province de fabriquer un arrêté pour désigner la personne qui devrait assumer son intérim en cas de son absence ou de son empêchement.
C’est une matière qui relève du domaine de la loi.
C’est une question automatique,à l’absence du Gouverneur, le Vice Gouverneur assume l’intérim et Ça ne nécessite pas un message via WhatsApp comme l’a fait le Directeur de Cabinet au détriment du Vice Gouverneur.

Pour ceux qui ont vécu longtemps au Kongo centrale se souviendront de la jurisprudence du Feu Vice-Gouverneur Fuka, qui en même temps était vice gouverneurs et président du bureau provisoire de l’assemblée provinciale.
Il passait le matin à l’assemblée provinciale et les après-midi au Gouvernorat.

La situation a évolué jusqu’à ce que il a décidé d’aller à l’assemblée provinciale.
C’est à ce stade là qu’il a abandonné le poste du Vice-gouverneur.

Ainsi pour dire que le fait pour le Vice-Gouverneur de se retrouver par accident dû à son jeune âge et n’ayant pas encore validé son mandat de député provincial, ne peut peut pas l’empêcher d’assumer en même temps l’intérim du Gouverneur en cas d’absence de ce dernier.

Aussi, il faut noter que le poste du secrétaire du Bureau provisoire de l’assemblée provinciale est une situation particulière qui ne demeure pas pour longtemps après que le Bureau définitif soit installé par l’élection.
Ce n’est donc pas une fonction de jure, pour preuve aucun traitement n’est prévu en termes d’émoluments pour les membres qui composent ce bureau provisoire de l’assemblée provinciale.
Parler de frais de fonctionnement, n’est pas une surprise car il est normal que ce Bureau fournisse une prestation au regard des missions y afférentes.

C’est une responsabilité qui ne confère aucun avantage dans la mesure où le Vice-Gouverneur continue à être payé comme le N° de la province, son charroi automobile reste le même depuis lors et il en est de même avec sa garde.

Reconnssant lui-même que le pouvoir d’un député provincial nait dès la validation de son mandat par l’Assemblée provinciale au cours de la session plénière, le Directeur de Cabinet du Gouverneur Cédric Dionso ne devrait plus continuer à tergiverser sur question qu’il a déjà la réponse au nom de l’honnêteté scientifique.

Il devrait plutôt se référer à la loi, aux principes et les notions élémentaires du Droit administratif.

Pour chuter, Le Directeur de Cabinet du Gouverneur, Cédric Dionso va recommander vivement le vice gouverneur de revenir à la raison et de se conformer aux principes régissant le fonctionnement de l’administration au risque d’exposer à des poursuites judiciaires.

C’est une première dans l’histoire de la République Démocratique du Congo, qu’un subalterne promette des poursuites judiciaires à son chef hiérarchique.
C’est débordant !
Avec raisonnement erroné, le Directeur de Cabinet du Gouverneur ne sait pas qu’il ne peut pas décider sur le sort de chef, ignorant que l’inverse est possible.

Tout compte fait, c’est maintenant que toute la classe politique Kongo va se rendre compte le Vice-Gouverneur devant les personnalités politico-administratives nommé mes par le Gouverneur de Province n’accordent aucune considération au Vice-Gouverneur, pour chef hiérarchique à l’absence du Gouverneur.

L’exercice de la fonction d’un Directeur de Cabinet d’un Gouverneur de province exige la probité morale, le respect, la compétence, la sagesse ,le réflexe en vue de s’épargner de toute répercussion qui peut fragiliser l’exécutif provincial.

C’est ainsi qu’en République Française, il a été toujours recommandé à ceux qui aspirent à la gestion de la chose publique de se former à l’école Nationale d’administration (ENA) pour éviter la cacophonie au sein des institutions etatiques.

On ne saurait vous garder longtemps sur cette page surtout que cette correspondance du Directeur de Cabinet du Gouverneur n’a jamais été signifiée à sa destination mais le dernier mot reste aux députés provinciaux récemment, qui vont décider dans quelques jours sur la continuité du staff du Gouverneur Guy Bandu ou mettre un terme à cette théâtralisation des institutions de la République.

Annexe: ⬇️ 1. La correspondance du Chef hiérarchique, le Vice Gouverneur Grâce Bilolo Masuangi à son subalterne, le Directeur de Cabinet du gouverneur Cédric Dionso après qu’il soit informé via WhatsApp sur l’intérim confié abusivement au ministre provincial de Budget et finances.

 

 

2.La réaction du Directeur de Cabinet du Gouverneur Cédric Dionso à la Correspondance de son chef hiérarchique Grâce Bilolo Masuangi, Vice Gouverneur

 

 

Réel Lutete

 

 

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