12 février 2025
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Depuis plus de dix ans maintenant, le quartier 5 maisons est devenu un lieu inaccessible en raison d’une érosion appelée LIBULU YA KISIMBI.
Cette érosion a causé des ravages, détruisant des maisons et entraînant la perte de vies humaines. Face à cette situation, certains habitants ont été contraints d’abandonner leurs maisons et de se réfugier dans d’autres parties de la cité, cherchant ainsi à se protéger des dégâts causés par cette érosion.

Malgré les visites et interventions de plusieurs personnalités politico-administratives et de bonne volonté notamment le Ministre d’État en charge des Infrastructures et Travaux Publics (ITP), Alexis Gisaro, L’ex Ministre du Tourisme Modero Nsimba, Le PDG Robert Niondo, Maître Murphy Lutete sans oublier les associations des volontaires, ce problème n’a toujours pas été résolu.
Ce qui fait plonger les habitants du quartier 5 maisons dans une psychose indescriptible à chaque fois que la saison pluvieuse s’annonce.


Les habitants sont confrontés à un sentiment de désarroi face aux eaux stagnantes qui recouvrent certaines avenues.

De plus, ils doivent faire face aux menaces d’érosion qui risquent de morceler cette entité territoriale pourtant pétrolière sous les regards impuissants des autorités malgré les multiples correspondances adressées à leur endroit.

Cette érosion connue sous le nom de « Libulu ya kisimbi », est un phénomène qui s’étend sur près de 2 kilomètres de long et 15 mètres de largeur.
Elle est causée par le débordement des eaux de l’océan, qui viennent s’abattre avec force sur la côte.

Selon professeur Eustache de la faculté des sciences du département de l’environnement de l’Université de Kinshasa, la construction d’un caniveau pourrait être une première étape pour canaliser ces eaux.

Cependant, il est essentiel que ce caniveau soit construit selon les normes établies par les experts en environnement, afin de minimiser les impacts négatifs sur l’écosystème local.
Une fois le caniveau en place, il sera également nécessaire de créer une digue pour protéger les terres avoisinantes.
Pour renforcer cette digue et prévenir les érosions, le professeur propose de planter des bambous et des vétiver, des plantes connues pour leurs propriétés de stabilisation des sols. Cette approche permettrait ainsi de restaurer les terres affectées par les inondations et de prévenir de futures catastrophes.

Réel Lutete

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