11 décembre 2024
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C’est depuis mercredi 23 Août 2023 à Matadi, qu’a été identifié un cas suspect de la variole du signe ou la Monkeypox dans la province du Kongo Central à l’Hopital Général de Reference de Kinkanda.

Selon les bribes d’informations recueillies par nos fins limiers, Le patient ou le cas suspect présente des symptômes avoisinant la monkeypox précisément la fièvre, la fatigue, des maux de tête, des douleurs musculaires et des éruptions cutanées sui generis.

Les services de l’hôpital Général de référence de Kinkanda ont procédé tout d’abord par l’isolement du cas suspect et au prélèvement des échantillons qui ont été envoyés à l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) de Kinshasa pour un examen approfondi.

Nous avons enregistré un cas suspect à l’hôpital provincial de Kinkanda. Nous avons prélevé des échantillons pour les envoyer au laboratoire national de l’INRB à Kinshasa et nous attendons confirmation mais le suspect présente tous les symptômes de cette maladie, confie un responsable du laboratoire H.G à Kinkanda.

Pour l’heure rien n’est encore confirmé avec certitude la présence de la variole du singe dans la ville de Matadi mais la population est appelée à rester vigilante et de faire usage des mesures et des gestes barrières comme c’est le cas avec la COVID-19.

Réel Lutete 


Qu’est-ce que la Monkeypox (variole du singe) ?

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, OMS, Il s’agit d’une zoonose virale causée par le virus de la mpox (variole simienne), qui appartient au genre Orthopoxvirus, lequel comprend le virus de la variole (qui cause la variole). La variole se caractérise par une éruption ou des lésions cutanées généralement concentrées sur le visage, la paume des mains et la plante des pieds.

Il existe deux souches génétiquement distinctes du virus de la mpox (variole du singe): la souche du bassin du Congo (Afrique centrale) et la souche ouest-africaine. Les infections humaines par la souche ouest-africaine semblent causer une maladie moins grave que la souche du bassin du Congo.

Transmission

Traditionnellement, la variole se transmet principalement par contact direct ou indirect avec du sang, des liquides organiques, des lésions cutanées ou des muqueuses d’animaux infectés. La transmission secondaire ou de personne à personne peut se produire par contact étroit avec des sécrétions infectées des voies respiratoires ou des lésions cutanées d’une personne infectée, ou avec des objets récemment contaminés par les fluides ou le matériel des lésions du patient. La transmission se fait principalement par les gouttelettes respiratoires. L’infection est également transmise par inoculation ou à travers le placenta (variole congénitale). Il n’existe aucune preuve de transmission sexuelle du virus de la mpox (variole du singe).

Traitement

Il n’existe pas de traitement spécifique pour l’infection par le virus du mpox. Les symptômes de la mpox (variole du singe) disparaissent généralement spontanément. Les soins cliniques de la variole du singe doivent être optimisés autant que possible pour soulager les symptômes, gérer les complications et prévenir les séquelles à long terme. Il est important de soigner l’éruption en la laissant sécher si possible ou en la recouvrant d’un pansement humide pour protéger la zone si nécessaire.

Il faut éviter de toucher les plaies de la bouche ou des yeux. Les bains de bouche et les gouttes pour les yeux peuvent être utilisés à condition d’éviter les produits contenant de la cortisone. Un antiviral développé pour traiter la variole (le tecovirimat, commercialisé sous le nom de TPOXX) a également été approuvé pour le traitement de la variole du singe en janvier 2022.

Principaux faits

Il a été démontré que la vaccination antivariolique permet de prévenir ou d’atténuer la variole, avec une efficacité de 85 %. Il convient toutefois de noter que la vaccination contre la variole a pris fin en 1980, après que la maladie a été déclarée éradiquée. Par conséquent, à l’heure actuelle, les personnes âgées de moins de 40 à 50 ans (selon le pays) peuvent être plus sensibles à la variole du singe en raison de l’arrêt des campagnes de vaccination contre la variole dans le monde entier après l’éradication de cette maladie.

Source:https://www.paho.org/fr/mpox

La Rédaction

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