14 octobre 2024
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Ce jour-là, après trente années d’emprisonnement, Simon Kimbangu décède loin de ses disciples.

Son histoire commence en 1915 lorsqu’il est baptisé par la Baptist Missionary Society et devint catéchiste. C’est à cette époque qu’il dit recevoir une vision divine, lui ordonnant d’aller guérir les malades et prêcher auprès d’eux. Il aurait alors guéri une jeune femme, dénommée Nkiantondo, au nom de Jésus-Christ, dans son village natal de Nkamba.

Il acquiert vite la réputation de ressusciter les morts, de rendre la vue aux aveugles, de faire parler les sourds muets, de faire marcher les paralytiques et de chasser les esprits démoniaques. Il attirait à ses prêches des milliers d’auditeurs, suscitant la méfiance des autorités belges.

Il fut alors arrêté et la peine de mort lui fut infligée en octobre 1921, commuée en travaux forcés à pertuité par le Roi Albert 1er de Belgique. Puis, en décembre de la même année, il fut transféré à la prison de Kasombo à Lubumbashi (où il recevait, dit-on, 120 coups de fouet par jour).

Le 4 octobre 1951, Simon Kimbangu quitta sa cellule de Kasombo en disant que sa prison était terminée. Il sera par la suite hospitalisé et c’est sur son lit d’hôpital, dit-on, qu’il annoncera lui-même le jour et l’heure exacte de sa mort : le vendredi 12 octobre 1951 à 15 heures précises.

La rédaction

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