La population Bomatracienne a en date du 21 octobre 2022 manifesté sa joie immense suite au lancement des travaux du curage de la Rivière Kalamu, mesure saluée par toutes les couches sociales de cette ville qui dans le passé avait causé plusieurs pertes en vies humaines et dégâts matériels aux coûts incommensurables dans les malheureuses inondations de 2016 et 2018.
Malgré ce oufff de soulagement de la population avec le lancement de ces travaux, plusieurs questions se posent dans le chef des Bomatraciens qui depuis belle lurette vivent sans aucune politique environnementale adéquate sur la gestion des déchets et ordures de tout genre.
Pour rappel, la Mairie de Boma s’était depuis quelques années achetée une décharge pour le stockage finale des déchets sans aucune capacité de recyclage au Km 15 dans le territoire de Moanda, pendant que les déchets sont produits dans la ville de Boma. Une situation complexe vu les paramètres géographique, économique et logistique propice pour une évacuation facile des ces déchets qui polluent non seulement environnement, mais aussi, causent une insalubrité aiguë dans la ville Boma.
Une équation difficile à résoudre se pose pour les habitants de coins de Boma tels que; ITP, SAICO, FERME, MONT KINSUNDI, FISHER,. KM3,. KM4, GBADO, CENTRE VILLE, CAMPS ONATRA , SEKA MBOTE, DINALO, ROND-POINT, MBANGU, COLONIE, BUTE MAJOR, BON MARCHÉ, qui se débarrassent de leurs déchets et ordures de façon non recommandée. Car ses déchets et ordures finissent leur course dans la même rivière de Kalamu qui fait aujourd’hui objet d’un curage lancé par le gouvernement provincial sur financement du gouvernement central.
Ce qui revient à dire que nous ne sommes pas encore sortis du précipice. car les mêmes causes engendrent les mêmes effets et que sans une politique de gestion adéquate des déchets et ordures, le curage de la rivière kalamu ne sera qu’une peine perdue.
Lionel Welo
