Plusieurs mois se sont écoulés depuis que les importateurs sont victimes des taxes illégales créées par les méchants agents de l’OCC au poste frontalier de Lufu.
Le climat des affaires est bousillé au profit d’un petit groupe formé pour rechercher avidement le lucre.
Le poste frontalier de Lufu au Kongo Central est devenu une véritable jungle où le fonctionnement des services et des contrôles douaniers ne dépend plus de la loi mais de l’humeur des certains chefs des bureaux et de leurs bandes, qui y orchestrent les tracasseries de tous bords.
Dédouaner un conteneur au poste frontalier de LUFU devient plus qu’une corvée.
C’est donc un chemin de la Croix pour les importateurs, qui sont aujourd’hui confrontés à une série presque infinie de taxes sans soubassement aucun.
Si hier les importateurs dénonçaient la création d’une taxe illégale appelée « Kitunga ya Mokonzi », aujourd’hui, il existe encore des nouvelles taxes illégales persistantes à leur disposition, dont l’incontournable taxe appelée « Madesu’a Bana »
D’après les fragments d’informations recueillies par nos fins limiers sur place à Lufu, cette taxe devrait son existence grâce à la bénédiction de certains Monsieur Hervé, Fabrice et Blaise des services des taxations et d’Orientations.
Tout véhicule souhaitant passer, même s’il respecte les procédures normales de douane et de contrôle, devra payer 100 $ de dédouanement.
Plusieurs véhicules sont actuellement arrêtés pour non-paiement de la taxe « Madesu’a bana ».
C’est ainsi que ces importateurs ont dénoncé une énième fois ce harcèlement et ont appelé les autorités sur place à signaler les fraudes dont ils sont victimes pour l’intérêt supérieur du climat des affaires dans cette partie de la République.