À travers une correspondance adressée au chef de L’Etat Félix Antoine Tshisekedi mardi 14 mars 2023,par Maître Rolly Makakidi, Coordonateur du Mouvement des Jeunes de Muanda, qui dénonce le tripotage de la présidente de la commission de Gestion des Fonds de Muanda, CGFM en sigle dans la fameuse affaire de 10millions de dollars américains pour cette cité côtière.
Cette dénonciation intervient après la réception des correspondances de la présidente de la Commission de Gestion des Fonds de MUANDA adressée au Directeur Général du Bureau Central de Coordination, en sigle BCECO ainsi que la lettre N°090/BIS/CAB.GOUV/KC/00680/2023 du Gouverneur du Kongo Central portant avis favorable à la lettre précitée.
Un constat amer a été fait par le Coordonnateur de ladite association sans but lucratif, Me Rolly Makakidi, qui n’a pas cautionné un seul instant les incohérences et aberrations reprises dans cette correspondance adressée au Directeur Général du Bureau Central de coordination (BCCO).
Selon Me Rolly Makakidi, La présidente de la commission de Gestion des fonds de Muanda a adressé sa correspondance en catimini sans qu’aucun membre de la commission ne soit associé à cette démarche que la commission condamne avec la dernière énergie.
La présidente n’aurait pas engagé toute la responsabilité de la commission dans sa correspondance quand elle devra mettre les dépenses ainsi que leurs affectations aux projets de Base.
Par précipitation de vouloir dribbler la population, Celle-ci va omettre les points essentiels que le territoire de Muanda attend, voir notamment:
– L’affectation d’un fond à la REGIDESO/Muanda pour financer l’extension et réhabilitation de son réseau de distribution dans la Cité de Muanda; – L’affectation d’un fond pour éradiquer l’érosion De KENGE YABA (LIBULU YA KISIMBI) ;
– Après calcul de toutes les dépenses prévues par Madame la présidente, nous notons un total de 8 000 000 $ US, il y a un reliquat de 2 000 000 $ qui reste dont la destination n’a pas été justifiée dans cette rubrique.
Aussi faudra-t-il ajouter qu’il existerait un protocole d’accord signé entre le ministère des Hydrocarbures et la BCECO par rapport la prise en charge et l’exécution des projets sur terrain et pour se faire, 16 % du montant global de 10 000 000 $ US sera soustrait. Raison pour laquelle que nous nous posions la question si les 16 % correspondent aux 2 000 000 $ US manquants sur le calcul des dépenses ci-haut évoquées par la présidente de la commission de gestion des fonds de Muanda.
Face à cette boulimie, Certains habitants de la cité côtière de Muanda plus précisément les membres de cette commission de gestion de fonds de Muanda remettent en cause la présidence de cette Femme devenue présidente sans être votée encore moins par un consensus au niveau de la commission.
Elle serait donc l’œuvre de l’arbitraire imposée par les autorités de Kinshasa pour diriger la CGFM selon leur volonté contrairement aux aspirations de la population de Muanda.
Par ailleurs, il sollicite auprès du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi de (d’):
– L’implication de tous les membres de la Commission de gestion de fonds de MUANDA dans l’évolution de tous les dossiers ;
– Que la Commission de Gestion des fonds de Muanda revienne à la base pour éclairer la communauté sur les détails de tous les projets ainsi que la répartition des fonds y afférents et, en suite, procéder à la validation des projets avec les forces vives de la communauté ;
– L’exécution des projets énergétiques, en particulier celui visant à mettre en place un réseau moderne et adéquat de distribution d’électricité dans la Cité de Muanda et ses environs, est d’autant plus pertinente que cette proposition a été formulée par le Directeur Général de la Perenco–rep, dans le but de permettre à sa société de fournir plus d’électricité au territoire de Muanda;
– Poursuivre également l’exécution des projets socioéconomiques.
L’implication personnelle de son Excellence Monsieur le Président de la République dans ce dossier est vivement souhaitée pour que cette situation soit décantée en vue de favoriser un climat de paix dans la cité côtière de Muanda.
Signalons qu’il y a à boire et à manger dans cette affaire de 10 millions de $, car plusieurs élus du Kongo Central et plus précisément ceux du territoire de Muanda n’osent se prononcer face à cette question qui fait couler beaucoup d’ancre et salive.
La rédaction