Pour la seconde fois à Londres le chef de l’ État congolais a parlé d’un secret de polichinelle.
Plus question de se voiler la face. « L’agresseur, c’est le Rwanda, alors c’est le Rwanda ».
C’était devant la rédactrice en chef de Financial Time, au forum des investisseurs dénommé « Africa Summit », Félix Tshisekedi indiqué que la RDC a payé le prix des conséquences du génocide rwandais avec plus de 6 millions des morts et des millions des déplacés.
Ouvert mardi 18 octobre à Londres au Royaume-Uni (UK), le forum des investisseurs intéressés à l’Afrique dénommé « Africa Summit » le président de la RDC a évoqué notamment la situation sécuritaire qui demeure préoccupante dans l’Est du pays avec la résurgence des violences et des massacres de groupes armés.
« La communauté Internationale avait en 1994 demande à la République du Zaïre (Ndlr : RDC) dirigée par le feu maréchal Mobutu, de recevoir le flot des réfugiés qui fuyaient le génocide rwandais. C’est depuis cette période que mon pays tire le diable par la queue. Nous vivons de misère en misère. C’est vrai que nous avons tous compati au génocide qui a frappé le peuple frère du Rwanda en 1994… Avec près d’un million de morts, mais aujourd’hui en RDC, et ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les agences, des nombreuses organisations de droits de l’homme et autres… Il y a plus de 6 millions de morts depuis 1994. Des morts innocents qui n’ont pas demandé à subir ce genre des violences. Il y a énormément des femmes qui sont violées tous les jours », a déploré Félix Tshisekedi tout en relevant que la RDC est aujourd’hui, l’un des pays au monde ayant le plus grand nombre de déplacés internes.
Voilà que pour la énième fois, la communauté internationale est alertée par le chef de l’État congolais, sur les atrocités que le Rwanda fait subir à son pays, en se cachant derrière le Mouvement du 23 Mars (M23), surtout dans la partie Est et Nord-Est, dont une cité frontalière toute entière est entre les mains de ces assaillants depuis plus de 4 mois déjà.
Pour Tshisekedi, la RDC serait également victime de la « bêtise humaine » qu’il y a eu au Rwanda, entre rwandais. C’est-à-dire entre Hutus et Tutsis depuis 1994 lors du génocide.
Plusieurs observateurs estiment que le franc parlé de Tshisekedi démontre son ferme engagement au progrès de son pays, mais aussi sa détermination d’en finir avec Kagame, quel que soit le chemin emprunté.
il l’a déjà fait à la Tribune de l’Assemblée générale des Nations unies à New-York.
Guy Roger Nyampala/ Scoop RDC.