Parcourant l’arrêté provincial pris par l’Autorité, une idée d’analyse envahie plusieurs observateurs du pays.
C’est ainsi que nous vous présentons la symbiose des analyses récoltées ça et là quant à ce.
Quid du contrôle technique des véhicules à l’importation au seul port de Boma ?
Le problème du contrôle technique est une obligation légale mais là où ça pose problème, c’est quand l’arrêté doit imposer que pour les véhicules à l’importation, il ne se fera qu’à Boma.
Dans plusieurs forums whatsapps de la Province et de Kinshasa, les gens soutiennent qu’en son temps le Gouverneur Tsasa di Ntumba César d’heureuse mémoire avait pris une décision similaire.
Certes, il y’avait une décision similaire mais les observateurs retracent les contextes qui ont rendu effectifs ladite décision.
Tenez !
1. À l’époque, l’Onatra avait le monopole seul, il pouvait décider et contraindre les lignes Maritimes sur l’orientation d’une telle cargaison à tel endroit ( Boma ou Matadi).
Et c’est en concertation avec l’ex Onatra que l’Autorité Provinciale s’était engagée sur cette voie.
Aujourd’hui, le contexte est différent; nous avons des ports privés cas de MGT qui reçoit aussi les cargaisons comme la SCTP.
Dans la logique de cet arrêté, les véhicules qui sortiront de ce port, pour obtenir leurs bons de sortie, doivent faire un trajet de 120 Km de Matadi à Boma pour se faire contrôler et revenir avec la preuve pour qu’en fin qu’ils soient libérés.
Sur le terrain cela paraît impossible.
En plus à Matadi il y’a aussi un atelier de contrôle technique à l’Office de route.
Aussi n’oublions pas que les textes internationaux laissent à l’importateur la latitude de choisir le port de débarquement de son choix.
2. A l’époque, il n’y avait le guichet unique qu’au port de la SCPT à Matadi.
C’était donc une aubaine pour les déclarants de proposer à leurs clients le port de Boma où le guichet unique n’était pas encore installé pour des raisons que vous pouvez imaginer.
3. Il existe aujourd’hui des manuels de procédure de la DGDA, de l’OCC, de SEGUCE qui définissent les règles en ce qui concerne la procédure de dédouanement. Et cet arrêté est en contradiction avec ces manuels de procédure.
Certes le Gouvernement Provincial tient à redonner la vie à la ville de Boma, certains observateurs pensent que cet arrêté va créer des tensions inutiles et qu’on doit éviter au risque de ternir l’image du Gouverneur Guy Bandu.
Et d’autres estiment que les démarches administratives et judiciaires (Conseil d’Etat) pourront être entreprises afin d’obtenir l’annulation de cet arrêté. Car d’après nos sources, la FEC le dénonce déjà.
Wait and See…
La rédaction