À la suite de la mission interministérielle menée pendant trois jours du 1er au 3 février 2024 dans la cité de Kimpese au territoire de Songololo dans la province du Kongo Central par le Ministre National des Droits Humains Maître Albert Fabrice PUELA, le vice Ministre de l’intérieur et sécurité ainsi le vice Ministre de la justice sur instruction du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi au regard du drame ayant causé plusieurs morts à cause de l’insécurité, une série d’audience a été accordée aux différentes parties prenantes à travers laquelle il a été établi et démontré noir sur blanc le laxisme de l’autorité provinciale Guy BANDU NDUNGIDI reproché de “Passivité et manque de sens d’anticipation de l’autorité provinciale, malgré le rapport de sécurité lui transmis par les services” tel qu’accouché dans un communiqué officiel et final rendu public par la commission.
De ce fait, Le chef de l’exécutif Provincial et l’administrateur du territoire de Songololo sont rappelés en urgence pour Kinshasa afin de s’expliquer sur l’inaction face à la situation sécuritaire précaire qui sévissait à Kimpese.
Outre ces faits, la commission note également l’absence d’une bonne coordination du point de vue sécuritaire par les autorités politico-administratives provinciales.
Pour la population de Kimpese, il y a lieu de démettre le Gouverneur de Province du fait qu’il soit incapable d’instaurer la paix non seulement dans le territoire de songololo, mais aussi à Mbanza-Ngungu, Muanda, Kimvula, MATADI et dans bien d’autres parties de la Province.
La seule mesure attendue par la population d’après les informations recueillies par nos fins limiers, est celle de voir des sanctions sévères contre l’exécutif provincial tenant compte de son laxisme et de son incompétence qui sautent aux yeux puisque les services de Sécurité l’avaient prévenu 2 jours avant, mais il n’a pris aucune disposition pour contenir les atrocités de Kimpese ayant causé plusieurs morts.
À quoi sert un Gouverneur qui expose sa population au danger pour non assistance, s’interroge un membre de la société civile ayant pris part à la réunion du Conseil de sécurité.
D’aucuns estiment que cette insécurité est le fruit du climat malsain que le gouvernement provincial entretient avec les services de sécurité du Kongo Central.
Signalons par ailleurs que pendant le déroulement de ces événements malheureux ayant conduit à 7 morts et plus blessés graves, le locataire du Gouvernorat de Province s’était retrouvé à Kinshasa pour des raisons que lui-même sait.
La rédaction