15 octobre 2024
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Dans l’ouest du Congo se situe une province, une province très symbolique dans le contexte géostratégique et politique de notre pays.

La province qui a eu le premier contact avec les colons qui sont entrés par l’océan avant de franchir le fleuve Congo, grande entrée du pays.

Province héritière de l’ancien royaume Kongo, habitée par les Bakongo disséminés en plusieurs tribus mais en ayant le Kikongo comme dénominateur commun et dépositaire de la culture Kongo qui se traduit par les différentes langues parlées dans chaque tribu mais qui sont tellement similaires que tout le monde peut s’entendre puisque la souche linguistique est la même.
Une ville dont les pieds baignent le fleuve de toute part, en est devenue son Chef-lieu.

Elle tire son appellation de la langue Kongo, l’élément qui incarne la pierre, les pierres au pluriel qui signifie, Matadi.

Une belle ville construite sur des montagnes, objet qui fait sa distinction et sa beauté mêmes. Fondée en 1870 par l’explorateur anglais qui est passé par Boma dans son logement sur un arbre foré qui porte son nom, Henry Morton Stanley. La ville est assise à l’extrémité du bief maritime du fleuve Congo qui permet la navigation depuis l’océan Atlantique en passant par Boma.

Là dans cette ville est née une légende politique vivante en la personne de Pathy NZUZI WA MAKENGEDI, la dernière vague d’hommes politiques qui sont encore de fibre avec le peuple. Des vrais complices de la population à qui ils s’identifient. Pathy NZUZI en est une vraie incarnation. Un « Homme du peuple » dans le sens le plus pointu du terme. Il est parvenu comme par miracle au pouvoir et il est devenu lui-même un miracle politique et social.

Il a opéré des prouesses inattendues pour quelqu’un qui ne donnait pas l’air d’être un homme politique, mais son exercice en fonction a surpris plus d’un, et le peuple n’a pas tardé à l’adopter , à l’embrasser et faire de lui « la voix par où faire passer le son de leurs souffrances ». Il a compris l’appel et il n’a pas tardé à se montrer « un dirigeant soucieux du sort des populations, du sort du peuple, la vraie émanation du pouvoir. »

Des dirigeants socialement sensibles comme lui on en voit de moins en moins. Dans la course vers les richesses tout le monde veut tirer la grande part du gâteau en mettant en avant des intérêts personnels et égoïstes au détriment des conditions de vie des citoyens. Pathy NZUZI, aussitôt arrivait au pouvoir a haï le bureau pour choisir les terrains.

Il passait le gros de ses heures conventionnelles de services, dans la rue, tantôt mettant de l’ordre sur la circulation tantôt mêlé à la foule pour des travaux d’assainissement d’intérêts communs ou encore pour échanger avec la maman qui vend au marché ou se confonde dans la masse avec tout le monde pour comprendre les vraies aspirations de sa juridiction. Aussitôt compris ce qui constituait l’urgence, il joignit à ses devoirs en tant dirigeant de l’imagination pour aller toucher les problèmes qui touchaient le peuple.

Très vite, il est devenu populaire au point qu’à son passage en n’importe quel lieu de la ville, puisqu’il allait dans toute la ville de Matadi où il est connu comme une denrée de première nécessité, dans le but de communier avec ses administrés ; les foules sortent de maison pour scander son nom en des termes louangeurs et panégyriques.

Il s’est lancé dans des projets visiblement incertains dont il réussit à amener les travaux à terme. Il traine après son passage à l’hôtel de ville de Matadi, un bilan record que personne avant lui n’a réussi à produire dans cette ville qui l’a adoptée comme « un prince courageux » qui n’a pas peur de titiller l’impossible pour produire l’inimaginable. Il l’a fait. Le nom de Pathy NZUZI entre dans les annales glorieux des Maires qui ont dirigé Matadi, et cela en lettres d’or.

Il est le dirigeant qui peut se dire fier de lui, fier d’avoir servi son peuple, fier d’avoir vécu avant et pendant le pouvoir avec le peuple, et qui continue de vivre avec lui pour qui il se définit comme Messager. Plein d’humour, d’attitude toujours sereine, posé d’esprit, très éveillé et sensible au moindre geste, la mentalité des leaders-nés.

Il a quitté la Mairie mais le peuple continue de le porter tout en reposant sur lui ses espoirs puisqu’il ressemble à lui et a toujours était proche de lui. Il a été choisi par le peuple pour devenir son Représentant.

A la différence des autres candidats qui étaient censés amasser des richesses pouvant servir à aider le peuple mais dilapidées dans la bataille de la conquête des sièges, lui, c’est le peuple qui a fait sa propagande, il est le candidat du peuple, celui que le peuple a choisi lui-même pour lui offrir la mission de parler à sa place lui qui parle tous les jours le peuple, le même langage.

Le Chef de l’État devrait être fier d’avoir de tels gens comme représentants en province, il fait partie de ceux que le peuple lui-même a désigné. Un monsieur comme celui-ci à la tête de province, beaucoup de révolutions vont s’opérer.

Inutile de rappeler aux matadiens ce qu’ils connaissent déjà mieux que moi, il ne vous reste que chers matadiens, files et fils de Bula-Matadi de concrétiser votre désir.
Je suis muana Boma mais je vous envie en voyant des gens comme Pathy NZUZI WA MAKENGEDI comme faisant partie de vos leaders les plus naturels, le plus vrais.

LE POÈTE DE LA RÉPUBLIQUE via Lescreuseurs

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