Aucune activité, toute la cité de Kimpese dans le territoire de Songololo paralysée depuis ce matin du lundi 29 janvier 2024 à la suite d’une prise de décision, contestée par la population, en conseil de sécurité sur l’interdiction de la «Ville morte» pourtant prévue par la population et la société civile afin d’exprimer le ras-le-bol quant à la recrudescence de l’insécurité dans ce coin du Kongo Central.
La route nationale n°1 bloquée par des manifestants qui ont brûlé des pneus.
Des affrontements entre les forces de sécurité et la population ont été signalés.
Les habitants de cette cité ont manifesté dans différents quartiers notamment dans le centre de la cité.
C’est presque chaque jour que la population se plaigne de cas de vol à main armée, l’extorsion, pire encore le meurtre et à cela s’ajoute le phénomène Kuluna qui n’est pas en reste.
Les habitants du territoire de Songololo vivent ainsi au quotidien.
Si hier, ce territoire était considéré comme un havre de paix, aujourd’hui, c’est l’un de coin le plus dangereux du Kongo Central de par sa proximité du poste frontalier de Lufu, qui reçoit plusieurs personnes souvent suspectées par la population en provenance de MATADI,Mbanza Ngungu, Kinshasa et ailleurs
Pour la population victime de l’insécurité, Cette activité ville morte visait non seulement à prendre distances du le silence du coupable des autorités provinciales quasiment inexistantes mais aussi faire voir à la face du monde que la province n’est pas dirigée et souffre d’un manque de politique sécuritaire équate qui devrait être impulsée par le représentant du chef de l’Etat.
Le bilan de cette journée ville morte est énorme et se chiffre à 3 morts (notamment un homme âgé qui a été touché au ventre par une balle perdue) et 9 personnes sérieusement blessées, dont certaines se trouvent dans la salle d’opération de l’IME Kimpese (cas d’un enfant âgé de six ans victime d’une balle perdue alors qu’il puisait de l’eau.
Trois commissariats ont été calcinés dont le commissariat du quartier Premier, le commissariat de l’IME autour de l’église du CEBFC et un troisième commissariat » voiture, une moto de police…
La population s’est attaquée également à un policier à coups de machette jusqu’à succomber.
Malgré les militaires ont été dépêchés depuis Mbanza-Ngungu pour rétablir l’ordre, la tension reste au summum.
La rédaction